Le Mousquetaire de Mars


Je vais débuter par une confession : les récits martiens m'indiffèrent, si bien que n'ai pas tenu 10 minutes devant John Carter. Aussi si j'ai accepté de payer 7,50 euros pour 42 pages de pulp martien, c'est uniquement par copinage avec l'auteur, Éric Nieudan, qui est édité par  Le Carnoplaste, éditeur faisant dans la rétro-anticipation.

Or donc, Grégoire Henri Tercastel, comte de Montbazillac, ci-devant mousquetaire du roy, atterri (et je suis bien en peine de vous comment car je ne l'ai pas compris) sur Mars où plusieurs empires s'affrontent sans guerre depuis que le bellicisme a été interdit. Évidement, s'est sans compter sur d'affreuses créatures simiesques qui elles ne s'interdisent nullement de faire usage de la violence. Et notre brave gascon croisera une belle chambrière dont il n'aura de cesse de sauver des griffes du danger tout en faisant fort de s’acclimater aux us et coutumes de la planète Mars.

C'est donc Cyrano de Bergerac qui rencontre Dungeon Planet. De multiples scènes d'action, des duels d'épée et de répliques cinglantes, des chapitres nerveux et ce qu'il faut de suspens et de retournement de situation de dernière minute. Le tout formant une bonne soirée de lecture échevelée. C'est fait avec tant de bon coeur que je vais vous épargner mes tirades assassines sur la SF à grand-papy. Éric arrive à se moquer de notre monde en parlant de théâtre-réalité et de contrôle des masses tout en faisant des liens avec son projet de BD (Masquetaires) qui mélange super-héros et mousquetaires.

Le Mousquetaire de Mars m'a été livré avec 3 autres fascicules rétro-kitsch qui vont sans doute attendre plusieurs mois sur ma pile à lire car ce n'est vraiment pas mon genre littéraire favori.

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